par Taieb Baiti
«Oh, quelle toile emmêlée nous tissons de nos propres mains lorsque nous commençons à mentir» ~ Sir Walter Scott 1771-1832 dans son célèbre poème «Marmion»
Introduction : Ce papier vise à éclairer les circonstances multiples que la pensée occidentale a produites avant et après les deux guerres mondiales, afin que nous puissions découvrir ce qu'il s'est passé, d'une part, à travers ce qui a été écrit et produit dans le passé, et d'autre part, à travers ce qu'il se passe aujourd'hui et ce qu'il se passera demain, étant donné que les événements majeurs de l'histoire humaine ne tombent pas du ciel, et que l'Occident n'évolue pas dans le vide.
Il existe cependant des questions légitimes qui ont été soulevées par des sages, des penseurs, des révolutionnaires et des rebelles en Occident, ainsi que par des peuples et des nations opprimés situés hors du «mur central occidental» :
Que se passera-t-il lorsque la confusion mentale, l'agitation mentale et la confusion intellectuelle, dues à la suppression de la «vérité» accompagnant les caprices politiques, se mêleront à la promotion de conflits entre civilisations, religions, races, et confessions, à travers la propagation de la «tromperie»..., les pratiques de l'apolitique, la propagation de thèses «post-...» et l'imposition de la seule voie, La Voie Unique, en politique, en pensée, en culture... et vision du monde !
Quelle absurdité vivrons-nous bientôt lorsque ce mélange inédit dans l'histoire humaine se transformera en recherche d'une troisième voie ? Ou plusieurs ?
Quelles nouvelles voies se profilent à l'horizon, sinon le rugissement des avions, les obus d'artillerie, la destruction des villes, les corps démembrés et l'odeur de la poudre à canon ! Le chaos total !!
Quelle vérité chercherons-nous tant que la vérité aura été enterrée par l'Occident depuis sa prétendue «renaissance» et son «humanisme» fabriqué au XVe siècle ! Ses pseudos révolutions, ses fausses Lumières et sa modernité destructrice, qui exploite tout ce qui est au-dessus et au-dessous de la terre, et ce qui se trouve au fond des océans. Et détruire les civilisations de l'Orient, tuer ses habitants, déformer ses cultures, empoisonner les esprits de ses élites et asservir ses politiciens (comme Serge Latouche l'a expliqué en profondeur dans son précieux livre «L'Occidentalisation du monde»).
L'Occident brûle le monde à chaque étape de sa transition périodique, afin d'inventer de nouveaux paradigmes en réponse à ses nouveaux agendas.
C'est ainsi que l'humanité est restée suspendue dans l'air pendant des siècles, attendant à chaque fois la première balle occidentale perdue venant d'ici ou là, pour que la terre explose avec tous ses habitants.
Rien ne planera sur l'humanité, à part les ombres des inévitables guerres vaines à venir, la seule différence étant le temps et le lieu !
Et puis, après tout cela, il n'y aura plus de «vérité», et il n'y aura plus ni gagnants ni perdants ! ! Alors, pour qui ? Au bénéfice de qui ? Et dans quel but ? et qui en profitera ?
Qui peut, ou ose répondre à ces questions ?
Alors, que devons-nous faire ?
La répétition dégoûtante des montages et des productions des «événements du «terrorisme islamique» a été révélée au grand jour, et seuls les politiciens occidentaux et les régimes arabes corrompus qui normalisent leurs relations avec le sionisme israélien et la franc-maçonnerie occidentale qui en bénéficient.
Les promoteurs des projets des «groupes de pression» appelés «État profond mondial» répondent aux intérêts de l'oligarchie qui contrôle en coulisses le destin des peuples, et dont le prix est payé par les innocents du monde. Cependant, sa répétition flagrante trompe les ignorants, même si certains peuples européens ont commencé à «gérer» leur esprit et à s'interroger sur les bénéficiaires, et certains vrais intellectuels de la vieille gauche, et certains nationalistes et souverainistes honnêtes - malgré les trébuchements de certains d'entre eux - aux États-Unis, au Canada et dans les capitales européennes, ont commencé à pointer du doigt les véritables coupables.
Le «commerce du terrorisme» et les vieux projets de guerre occidentaux depuis le XIXe siècle, ainsi que le génocide (israélo-américain) de Henry Truman à Joe Biden, ne servent certes qu'aux rabbins extrémistes à Tel-Aviv, aux prêtres du Talmud, aux industries d'armement, aux banquiers, aux marchands de guerre, aux lobbies des multinationales ! Le reste n'est que bavardage, moquerie et poésie du week-end !
Au contraire, l'affaire est très sérieuse. Et ça donne à réfléchir !
Car, aujourd'hui, il ne s'agit pas seulement d'un cri désespéré et anxieux, comme celui émis par des grands penseurs ; et les créateurs des vagues du début des années 20 de «l'apocalypse», ou de «rébellion», d'«absurdité» et d'«anxiété» produites par la fin de la Seconde Guerre mondiale et qui furent choqués par la fin de «l'idéal», lorsqu'ils vécurent les horreurs des guerres, furent témoins de leurs horreurs et furent témoins des raisons absurdes de leur émergence, ceux d'envergure telles que : Kafka, Ionesco, Beckett, Arrabal, Sartre, Camus, Génie, Dino Buzzati, Martin Essling, Colin Wilson et d'autres !
Et j'insiste encore, pour qu'il soit claire qu'il ne s'agit pas seulement aujourd'hui d'une déclaration catastrophique des pensées «réactionnaire» et «idéaliste», ou «religieuses» obsédée par le récit des horreurs de «la fin du monde Biblique» ou «la fin des temps» pour les musulmans ; ou «la terreur» des revers des temps, des crises de l'homme, des vicissitudes du temps, des chocs des guerres et de leurs horreurs, comme ce fut le cas dans le plaisir d'écrire au début du siècle dernier sur la chute de la civilisation, accompagnant la crise de l'homme dans la littérature des romantiques et des «irrationalistes», effrayés par les conflits de la «raison» et les contradictions de l'«irrationalité»
Il s'agit plutôt d'une abstraction d'une réalité universelle amère et tangible que l'humanité vit aujourd'hui, et souffre de ses malheurs à une époque où l'Occident prétend être «rationnel» jusqu'à la moelle et «humanitaire» jusqu'à l'ivresse :
Que la «raison» a accompli son œuvre, et l'histoire humain a atteint sa fin !
Que la démocratie a été instaurée, et le totalitarisme politique a disparu à jamais !
Que la sécurité, la paix mondiale et la fraternité entre les peuples ont été instaurées !
Que «l'amour universelle», la prospérité et l'harmonie globale sont garantis pour tous les peuples... comme le disait sarcastiquement le penseur français Philippe Sollers - décédé récemment - après les slogans «balzaciens» de Bush père afin de justifier la destruction américaine de l'Irak de1991.
Puis, Sollers ajoutait au loin, : «Non, et mille fois non !... car nous avons découvert que la démocratie est une illusion et un mythe, que l'extrémisme de toute sorte s'est répandu, que la sorcellerie est devenue courante, que les droits de l'homme sont un mensonge, que la paix est une plaisanterie lourde et dégoûtante... et que les guerres sont à nos portes, menaçant l'humanité plus que jamais auparavant...»
Alors qu'est-ce que l'Occident a «créé» pour l'humanité, après l'effondrement de l'Union soviétique et la chute du mur de Berlin ?
Dans la nouvelle phase de la construction occidentale, après la «guerre froide», où l'on croyait que les vieilles thèses (kantiennes-hégéliennes) sur la fraternité et la paix internationale fleuriraient à nouveau avec la victoire de la raison, des Lumières et de la modernité, l'Occident - après le démantèlement de l'Union soviétique - a commencé à promouvoir la croyance que la «fin de la guerre froide» représentait le moment historique dans lequel le nouveau cours de l'histoire humaine pourrait être contrôlé. Et dans ce processus ; la thèse de la «fin de l'histoire» de Fukuyama était une expression de la «phase triomphale» de l'Occident - dans sa forme «progressiste» de l'Empire.
Pour toutes ces raisons et données : Quel est le monde nouveau et heureux que l'Occident souhaite pour l'humanité après sa dernière invention de sa «géopolitique politique génocidaire» en 2025 à Gaza et de sud Liban ?
Chers amis, et ennemies, fouillez dans vos cerveaux et vos références ; vous n'y trouverez que des catastrophes, qui ont l'apparence du néant, de la distorsion, de la confusion, de l'erreur et de l'illusion. Mais elles sont déguisées en «civilisation», en «humanité», en «progrès», en «démocratie», en «droits de l'homme» et habiller-avec élégance, en statut élevé de «valeurs occidentales suprêmes».
Le grand maitre penseur, «René Guénon» a confirmé dans son merveilleux livre «La crise du monde moderne» : «L'Occident est la plus grande anomalie de l'histoire».
Et dans ce contexte, l'un de ses grands disciples, Michel Vincent, m'a dit personnellement : Guénon a dit dans les années cinquante du siècle dernier durant l'agression tripartite contre l'Égypte de Gamal Abdel Nasser : «Chaque fois que l'Occident bouge, il ne provoque que des désastres».